Publié dans Politique

Egarés au stade Barea Mahamasina  - 7 enfants récupérés par leurs parents

Publié le lundi, 06 février 2023

Des parents ont perdu de vue leurs gosses lors des festivités liées à l’accueil triomphal des onze de Barea-CHAN, dimanche dernier au stade du même nom que l’équipe nationale à Mahamasina. Même la mère d’un nourrisson figurait dans la liste des adultes ayant perdu les leurs durant cet évènement. Toute une énigme plane du moins pour tenter de savoir comment le bébé a pu être arraché des bras de l’adulte. 

Actuellement encore, on ignore si la maman du bébé a finalement pu le retrouver ou non. C’est que ni la Police, ni la Gendarmerie affirme n’être pas en mesure de savoir le dénouement de l’affaire. « Sans doute, la mère de ce nourrisson l’a sans doute retrouvé. De toute façon, nous ne pouvons rien dire car aucune plainte s’y rapportant ne nous est pas parvenue », explique une source auprès d’un service de Police. Côté police des moeurs et des mineurs, on nous a expliqué que les enquêteurs devraient être encore sur le terrain pour rechercher, et qu’elle ne devrait dire davantage, du moins jusqu’à ce jour (Ndlr, hier) où l’enquête est censée donner son résultat. En tout cas, l’on souhaite que l’enfant est déjà entre les mains de sa famille car cette dernière aurait dû remuer ciel et terre si jamais le cas ne va pas dans ce sens. 

Par ailleurs, sept autre enfants d’entre 5 et 10 ans ont intégré déjà leurs familles respectives, depuis. Egalement manquant à l’appel au moment de rentrer à leurs foyers, leurs parents ont dû alors informer la Police, en particulier le service de la police des moeurs et des mineurs à Tsaralalàna. Cette dernière a alors fait circuler une annonce portant les photos de quatre petits garçons dont les parents étaient dans l’impossibilité de retrouver durant les festivités à Mahamasina. « En réalité, la Police a réuni puis emmené sept gosses et non quatre comme le public a pu lire dans l’avis de recherche de leurs parents. A l’heure où nous conversons, ces derniers ont tous fini de récupérer leurs progénitures », nous confie cette source policière.

Quant aux circonstances ayant causé la disparition des victimes à Mahamasina, certaines prêtent parfois au rire car frisant l’incroyable. « Certains gamins, à l’insu de leurs parents, se sont rendus de leur propre chef à Mahamasina, rien que pour profiter de la liesse populaire. Par contre, les autres, on le sait, s’étaient égarés au moment de l’affluence de personnes au stade Barea », conclut cette source.

 

Franck R

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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